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Drunksouls - Album On verra plus tard… Remix 2008

Découvert sur scène, lors du showcase organisé par Jamendo le 26 novembre 2008.
J’ai adoré.

Album On verra plus tard… Remix 2008


L’album commence par un constat : dans Pain of Life le narrateur ne ressent ni amour ni haine ni espoir. Et ce n’est pas faute d’avoir ouvert son cœur à ces sentiments. L’on ressent une forme d’amertume dans les mots, mais sans pathos, appuyée par le chant et par la musique, où le rock se mêle au funk, appelant à la danse, voire au sursaut. Un constat qui ne se veut peut-être pas fataliste…

L’envie et l’espoir ne tardent pas à surgir dans le deuxième morceau Give me a sign. Une musique rythmée, aux accents joyeux, avec des passages plus lents joués comme pour appuyer le message essentiel, dont la traduction littérale est « si tu m’aimes, fais-moi un signe ».

Dear Lady est un délicieux retour vers les sons que diffusaient les ondes radio et les tourne-disques de nos parents, dans les années 70. La flûte traversière et le phrasé évoquent le groupe Aphrodite’s Child, mais surtout Cat Stevens. Cette chanson d’amour hors du temps, douce et psychédélique, se termine sur un air aux consonances brésiliennes qui procure une joie mélancolique.

No More Fighting est un reggae si bien ficelé qu’il est déjà un classique. C’est précisément quand j’ai entendu le dub que j’ai entraîné Alecska plus près de la scène. Dans quel ordre les chansons ont-elles été interprêtées ce soir-là ? Je ne sais plus vraiment, mais celle-là était la première ou la deuxième, si ma mémoire ne me fait pas défaut.

There is a Place ou l’évocation d’un Eden, d’une île de contes de fées où il ferait toujours beau et où chacun prendrait le temps de vivre, de faire ce qu’il lui plait ou de ne rien faire d’autre que rêver. Mais paraphraser plus avant cette chanson serait bien inutile. Il faut l’écouter, tant pour ses paroles que pour sa musique. Et danser, seul ou à plusieurs.

Comme Louise et Thelma
Après la rêverie des deux morceaux qui précèdent, l’évocation d’un enfermement autant psychologie que physique et le changement de langue ramène l’auditeur francophone à une réalité de l’existence : la difficulté d’être libre ou de s’autoriser à être simplement soi-même. Particulièrement pour la femme, ici décrite comme jeune – mais on sait que l’anorexie (dont il est question, mais qui n’est pas nommée) ne quitte pas sa victime le jour de ses 18 ou de ses 30 ans, voire qu’elle peut frapper tardivement. Une grande empathie vibre et résonne de ces vers masculins.

Promenons-nous dans les bois est une reprise reggae de la comptine du même nom. Sont évoquées les différences de traitement entre les uns et les autres. Le loup représente l’ordre établi et les pouvoirs (temporels et spirituels), ainsi que ceux qui en ont la charge, mais qui ne les observent pas à la lettre. Que représentent les bois ? La flûte traversière fait penser à un petit oiseau qui virevolte de façon insolente au-dessus d’un empêcheur de tourner en rond (le loup, Dieu, le roi, la Justice, etc.).

Barfly
Par Misfits on ne peut que penser au film avec Clark Gable, Marilyn Monroe, Eli Wallach et Montgomery Cliff. Mais il est question plus globalement de l’alcoolisme, des risques et des souffrances qu’il entraîne dans cette chanson, avec une pensée pour une personne précise.

U.N.
Dans cette chanson interprétée dans les deux langues des plus hautes institutions mondiales que sont l’anglais et le français, il est question d’une seule voix qui compterait, avec des principes honorables mais jamais appliqués, dans le seul but de faire des profits en endormant tout le monde sous de belles paroles. L’Amérique (les États-Unis et l’administration Bush) est ici visée, beaucoup plus que les Nations Unies qui seraient sous sa coupe.

Dernière Cigarette
Dans le même esprit, le son rock appuie des mots de colère contre Bush et les couloirs de la mort, pour les victimes des guerres en ex-Yougoslavie ou de Poutine, pour les citoyens abrutis par la télé-poubelle et contre la montée de l’extrême droite en France. « De toute façon, je n’aurai plus de tête » : il n’est plus question de la peine de mort (la guillotine) en France depuis 1974, ce qui n’empêcherait pas tout un chacun de perdre la tête – et donc son âme – pour autant.

Obao
Changement de ton et de décor : j’avais encore cette chanson amusante en tête pendant l’entracte, après le concert des Drunk’. Pas seulement parce qu’ils l’ont interprétée quand le public les a rappelés, mais surtout pour la référence à des images que nous avons vues petits à la télé, et pour les paroles qui décrivent les premiers émois d’un petit gars devant une pub où l’on voyait les courbes parfaites d’une femme prenant sa douche et en sortir – pour ma part, quand j’étais petite, je me demandais si je serais comme la dame un jour (rires). Et l’on a même eu droit à une petite chorégraphie de Djam avec un peignoir !
Et dire qu’ils avaient prévu de ne pas la chanter. Ç’eût été dommage !

Cuba
Chanter et danser, danser et chanter… l’élégance du désespoir.
Écoutez et dansez, dansez et écoutez… tout y est.

I’ll be there
Retour au reggae et au dub, avec un texte d’amour et de fraternité. Tout est dit dans le titre et il est bon de danser sur ces paroles simples et vraies.

Uniform Reggae Mix 6 (en bonus)
Un excellent bonus qui s’écoute en boucle sans même s’en apercevoir.

Site officiel du groupe : http://www.drunksouls.com
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Ecrit par / Author: Vendredi, le Mardi 23 Décembre 2008, 00:01 dans la rubrique "Musique".

Commentaires

littlesun

23-12-08 à 12:39

Passe aussi de bonnes fêtes de fin d'année, je t'embrasse


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